En deux ans la vision de l'Europe envers la Russie s'est dégradée

Il y a deux encore, les Pussy Riot, les Femen, le mariage pour tous ne dominaient pas la sphère publique. Le constat est intéressant pour ne pas employer un mot portant en lui un jugement. Intéressant de voir ce phénomène. Intéressant d'observer une bipolarité réalisée de manière artificielle. Intéressant de contempler cette Union européenne qui s'autoproclame «terre des libertés et des droits de l'Homme».

Camp. La zone EU est devenue un vaste camp concentrationnaire. Les médias, les organes politiques travaillent main dans la main pour désinformer les individus. Dans leurs discours, dossiers de presse, et rédactions, ils dictent aux habitants de la zone EU ce qui est bon et mauvais. La Russie, elle, qui a toujours été la mauvaise pour ces élites EU, est devenue en l'espace de deux ans un monstre, une dictature. La presse qui est censée informer les habitants de la zone EU sont au quotidien désinformés de la réalité russe. Bizarrement alors que nous avons la possibilité de voir des images, des films à profusion sur le Net et ailleurs, l'individu vivant en zone EU ne connaît rien de la vie des habitants en Russie. Cet habitant EU ne sait pas comment les habitants en Russie vivent, ce qu'ils mangent, comment ils conduisent. Tout reste flou est mystérieux sur la Russie. Pas un média français ou allemand parle de cette réalité russe de façon journalistique ! C'est incroyable ! Tout doit être noir, sordide , négatif sur la Russie. C'est révoltant. Révoltant de voir la manipulation des masses.

Les élites absentes. En zone EU nous avons l'absence incroyable des élites pour montrer aux individus une autre version des faits et des images. Il y a une semaine, huit photographes de la presse allemande ont vécu une perquisition très tôt le matin et au même moment sur cinq Länder. Pas un seul mot dans la presse française ! J'ai contacté la responsable du syndicat allemand Ver.di, elle m'a parlé de son indignation face à cet acte touchant dans le ventre la liberté de la presse tant vantée du côté de cette zone EU. Elle a aussi expliqué qu'un seul parti politique allemand a manifesté son indignation ! Et ce n'est pas le parti des Piraten qui est intervenu mais le parti Die Linke qui est constamment attaqué par les partis dominants. J'ai contacté la responsable du syndicat de la presse française à Paris, le SNJ. Ce syndicat n'a pas jugé me parler pour évoquer la situation de la presse en France. Tout est dit dans cet acte manqué. Les pays de la zone EU seraient, donc, l'inverse de ce qu'ils prétendent être. Et ils continuent de dire que la Russie est un mauvais pays. A un moment, nous aurions pu croire qu'avec l'action de Gérard Depardieu les Français auraient obtenu une vision différente de la Russie. C'était compter sans la perte de mémoire de ces derniers. En deux ans l'image de la Russie en zone EU n'a pas évolué. Les journalistes continuent d'écrire des articles négatifs sur le pays mais ne le connaissent. Au 19 siècles les habitants des pays européens connaissaient bien mieux la Russie. La technologie et la médiatisation n'aident en rien, n'étant pas employer correctement.